Acte i scène i phèdre
Plan du commentaire :
I. Les étapes de l'aveu : un crescendo dans l'horreur.
II. La confrontation du monstre et de sa victime
III. Phèdre, une histoire tragique au bord de la folie.
I. Un crescendo dans l'horreur. En effet, l'aveu de Phèdre est structuré par étapes, allant de plus en plus dans le registre tragique pour suciter la catharsis.
L'hésitation quant à l'aveu.
Phèdre, avant de consier sa passion à Hippolyte, est confrontée à de l'hésitation mêlée de regrets. En témoignent les sensations aux vesr 581-582 : "Vers mon coeur mon sang se retire. J'oublie en le voyant ce que je viens lui dire."
Egalement, elle amorti le sujet et l'amène petit à petit, se faisant compatissante (v 585 "à vos douleurs je viens joindre mes larmes), et elle l'incite à rester en le confrontant à ses ennemis futurs : v 584 "On dit qu'un prompt départ vous éloigne de nous" v 589 " Déjà mille ennemis attaquent son enfance"
Un amour exprimé implicitement par une comparaison
Pour commencer son aveu, P décide de prendre H par les sentiments en le comparant à son père Thésée v627 "Il n'est point mort puisqu'il respire en vous" "toujours devant mes yeux je crois voir mon époux"
P se rassure elle même de la mort de son époux, en témoigne le vers 626 "l'avare Achéron ne lâche point sa proie".
II. La confrontation du monstre et de sa victime. En effet, Phèdre, en avouant sa passion incestueuse, s'expose au péché. Elle se hait elle même et se qualifie de "monstre".
Hippolyte croit que c'est l'amour de Thésée qu'elle ne peut maîtriser ainsi. Ou bien il ne saisit pas la tragique vérité, ou bien il la comprend trop bien et il tente de se tirer le mieux possible du mauvais pas, comme il le fera un peu plus tard (vv. 667-670).
Puis Phèdre se reprend et parle de son amour pour Thésée, qui est tout de même bien réel. Dans sa description, elle procède comme l'avait fait Hippolyte : elle ne veut garder chez son mari que les côtés positifs