Adhésion dela turquie
« L’esprit européen est un esprit que ne se repose jamais », tels sont les propos de Léon Brunschvicg dans son ouvrage L’esprit européen. En effet, l’Europe doit toujours aller plus loin dans son expansion, pour ainsi prouver qu’elle ne se repose jamais et peut être digne d’être qualifié comme une puissance. C’est en ce sens, que de plus en plus de pays font une demande afin d’entrer dans l’union européenne. Ainsi, en octobre 2005, après un processus long et difficile, le conseil de l’union européenne a décidé d’ouvrir des négociations avec la Turquie afin de l’intégrer à l’union européenne. Aucun autre pays n’aura attendu aussi longtemps pour obtenir le statut de pays candidat car, en effet, la Turquie a fait ses premières démarches en vu de l’adhésion en 1959. De plus, aucun autre pays n’aura suscité autant de débat quant à son adhésion au sein de l’union européenne. Alors que la Turquie a refusé d’étendre son union douanière avec l’union européenne aux dix nouveaux membres de l’union, le conseil européen a décidé de geler les négociations. Ainsi l’opinion publique européenne semble plutôt hostile à l’arrivée de ce pays dans l’union. En effet l’adhésion d’un pays tel que la Turquie dans l’union européenne mettrait en évidence des enjeux géopolitiques et identitaires de l’union européenne. Ainsi, l’adhésion de la Turquie peut conduire à certains avantages pour l’union européenne (I) tant sur le plan économique, qu’aux niveaux des enjeux géopolitiques (II).
I. Des avantages pour l’union européenne
L’intégration de la Turquie à l’union européenne, serai favorable a cette dernière notamment sur le plan économique, grâce à des raisons stratégiques (A) qui auraient un impact sur le marché européen (B)
A. Des raisons stratégiques
La Turquie a un énorme potentiel économique, et l’adhésion de cette