Agrumes
Laboratoire des Productions Fourragères et Pastorales
Ensilage des Céréales Fourragères
PROFESSEUR : Mr Ben Jeddi faïçal
Elaboré par :
* Mme Zarrouki Jamila * Mme Emna Banani * BEN MOUSSA Badreddine
Fevrier 2012
LA CONSERVATION DES FOURRAGES
La conservation des fourrages dépend de nombreux paramètres qui vont de la culture de l’herbe jusqu’à la reprise au silo. Les enjeux sont très importants car les pertes sont de plusieurs ordres :
- perte de valeur pendant les fermentations
- perte de fourrage à cause de la pourriture
- développement de spores butyriques
- sous-consommation de la ration et donc perte de production laitière.
Malheureusement, en cas de mauvaise conservation on perd sur les 4 critères à la fois et les pertes économiques peuvent se compter en milliers de dinars.
Comment sécuriser la conservation du fourrage ? !Cultiver une plante facile à conserver Pour bien se conserver, une plante doit être pourvue en azote et le plus riche possible en sucre. Mise à part pour les légumineuses, la richesse en azote des graminées dépend essentiellement de la fumure azotée épandue sur la culture. Plus la quantité d’azote est importante et plus la date d’épandage est proche de la récolte, plus la plante sera riche en azote, pauvre en sucre et en matière sèche. On ne devrait jamais récolter de l’herbe qui a reçu beaucoup d’azote moins de 6 semaines avant la fauche. Reste le problème pour les parcelles fortement fertilisées avec des engrais organiques qui, eux, peuvent libérer beaucoup d’azote au moment de la récolte même si l’épandage est précoce, d’où l’importance de bien répartir les engrais de ferme sur un maximum de surface.
!Le ressuyage
Faire ressuyer l’herbe avant de la récolter. Un bon ressuyage permet de diminuer la masse de fourrage à acidifier. Le PH descendra plus facilement et les pertes dues aux fermentations seront limitées. Un bon chantier d’ensilage doit être