Ahlen
Au XVIIème siècle, la représentation théâtrale se donnait pour objectif de moraliser les spectateurs par la représentation de situations qui devaient lui faire éprouver terreur et pitié et l’amener à le purger de ses passions. Ainsi, de nombreuses pièces proposent des scènes dans lesquelles les personnages avouent leurs passions ou leurs erreurs, donc font des aveux.
Nous pouvons observer trois types d’aveux: 1) L’aveu amoureux, où l’on dévoile ses sentiments comme celui de Phèdre à Hippolyte ou celui de Bajazet à Roxane avouant son amour pour Atalide (toutes deux par Racine). 2) L’aveu de culpabilité, où l’on admet une erreur que l’on a commise comme la trahison amicale de Maxime envers Euphorbe dans Cinna de Corneille.
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L’aveu comique, qui suscite le rire comme celui de Figaro à Suzanne, qu’il fait semblant de prendre pour la comtesse dans l’obscurité dans Le Marriage de Figaro de Beaumarchais
L’aveu peut prendre place de divers façons, par exemple par: 1) La prise de conscience, le regret de ses erreurs 2) le chantage affectif, la sollicitation abusive 3) le piège : en jouant sur les faiblesses de l’autre
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Et bien d’autres procédés.
Par rapport aux personnages l’aveu peut être une libération d’une tension, un soulagement qui peut mener a la prospérité soit a encore plus de malheurs, suivant la situation.
L’aveu peut également être l’occasion de rétablir le bien et la vérité en prenant au piège le méchant et en le punissant.
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De plus il pourrait avoir la capacité de rétablir/créer une relation entre deux personnages, où bien malheureusement en briser une. l’aveu pourrait être un dénouement. Il solutionne la pièce, dans le bonheur ou le malheur. Il fonctionne comme un coup de théâtre, et comme la libération d’une attente.
Où bien il