Réfléchissons d’abord aux deux poètes et poèmes qui seront examinés dans ce commentaire comparatif, Aimé Césaire « Ma négritude » et Léopold Sédar Senghor « Nuit de Sine ». Aimé Césaire, qui est l'un des auteurs les plus influents de la langue française des Caraïbes, a élaboré avec Léopold Senghor, un poète sénégalais, le concept et le mouvement de la négritude. Une des définitions de la négritude est « La négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de noir, de notre histoire et de notre culture » (Césaire, 1939). Les pensées de Aimé Césaire sur la restauration de l'identité culturelle des Noirs africains sont pleinement reflétés dans « Ma négritude » Cependant, Senghor favorise le maintien des liens culturels étroits entre la France et le monde occidental. Par exemple dans le poème « Ma négritude » Senghor fait un référence á la culture occidentale, « ma négritude n’est ni une tour ni une cathédrale ». Alors, dans ce commentaire, nous examinerons premièrement les similarités entre les deux poèmes. Deuxièmement, nous aborderons les contrastes entre les poèmes. Finalement nous nous pencherons sur la conclusion sur les deux poèmes.
La première remarque importante que l’on peut faire est l'utilisation des images qui parlent de la lumière dans les deux poèmes. Considérons l’exemple dans « Ma négritude » qui commence avec « ô lumière amicale, ô fraîche source de la lumière » Le long poème était pendant le début de la quête de Césaire pour la négritude et ces deux premières vers montrent les perspectives positives de Césaire sur le succès de la quête. Venons-en maintenant á examiner les exemples d’images sur la lumière dans « Nuit de Sine ». Le vers « Femme, allume la lampe au beurre claire.que causent autour les Ancêtres comme les parents, les enfants au lit » conduit à l'idée qu'elle a le pouvoir, avec cette lumière, de donner à enseigner et à perpétuer l'héritage de leur peuple. De la même façon,