Aimé césaire - discours sur le colonialisme

1553 mots 7 pages
Correction du commentaire composé.
Après la Seconde Guerre Mondiale, l’idée de « droit des peuple à disposer d’eux-mêmes » fait son chemin et la décolonisation est en marche (par exemple, en 1947, l’Inde). En 1950, moins d’un an après le début de la crise algérienne, le poète, dramaturge et homme politique martiniquais Aimé Césaire écrit alors le Discours sur le colonialisme. Il est, avec d’autres étudiants antillo-guyanais et africains (parmi lesquels Léon Gontran Damas, le Guadeloupéen Guy Tirolien, les Sénégalais Léopold Sédar Senghor et Birago Diop) à l’origine du terme de « Négritude ». Ce concept vise à rejeter le projet français d’assimilation culturelle et à promouvoir l’Afrique et sa culture, à dénoncer le racisme. Construit contre l'idéologie coloniale française de l'époque, le projet de la « Négritude» est au départ plus culturel que politique. Il s’agit, au-delà d’une vision partisane et raciale du monde, d’un humanisme actif et concret, à destination de tous les opprimés de la planète. Césaire déclare en effet : « Je suis de la race de ceux qu’on opprime ». Comment prend-il part au combat contre le colonialisme ? L’extrait étudié montre bien que le Discours sur le colonialisme est un réquisitoire anticolonialiste. Nous verrons que le texte fonctionne selon une contre-argumentation méthodique, qui établit un réquisitoire contre le colonialisme en même temps qu’un plaidoyer en faveur de la « négritude ».

Il s’agit là d’un discours fortement ancré, où le présent d’énonciation dénonce une réalité quotidiennement et objectivement observée, comme le montrent les verbes de vision : « je vois bien », répété, « je regarde et je vois », « je constate ». L’auteur prend position personnellement et exprime son sentiment « ne me consolerons ». La première personne récurrente, et parfois de manière emphatique « moi, je », montre l’engagement du poète dans la lutte. Les répétitions impriment au texte un rythme, elles semblent scander le discours. En

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