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Une forte compétition existe entre métropoles pour attirer investisseurs et sièges sociaux. Seules quelques-unes d'entre elles, de niveau mondiale (principalement Paris et Londres), peuvent offrir des services tertiaires de haut niveau (main-d'œuvre hautement qualifiée, réseaux de transport et d'information). - Les réseaux urbains en Europe s'articulent à partir de ces grandes métropoles, qui disposent d'aires d'influence plus ou moins étendues. Chaque ville a une place définie dans le système urbain. Les réseaux sont polarisés (ou monocéphales) quand une ville domine les autres (ex : Paris et les métropoles d'équilibre du bassin parisien), bicéphales quand deux métropoles entrent en concurrence (ex : Madrid et Barcelone en Espagne). La mégalopole européenne constitue plutôt un réseau polycentrique (tissu urbain multipolaire). - Le cœur économique de l'Europe est constitué par des grands pôles situés à l'intersection des réseaux, s'étendant du bassin de Londres à l'Italie du Nord. Ces métropoles ont dans leur périphérie des villes moyennes qui relayent leur influence. D'autres périphéries, constituées de métropoles isolées par de vastes espaces ruraux, sont en revanche mal intégrées, comme la « diagonale du vide » en France ou le nord du Royaume-Uni.
•Réseaux de communication et flux de transport dans l'espace européen
- L'Europe est l'un des principaux pôles d'échanges mondiaux. Le ferroutage est privilégié en Suisse et en Autriche alors que dans le reste de l'Europe, la route voit transiter 70% des marchandises. On cherche aussi à combiner le réseaux grâce à des plates-formes multimodales associant route, rail et avion, au sein d'aéroports pivots, les hubs. Par ailleurs, les réseaux à grande vitesse comme le TGV ont transformé le trafic passager