Albert camuss
L’enfance de Camus est marquée par l’Algérie et la pauvreté. Boursier, il entreprend des études de philosophie, avant de se lancer dans le théâtre et le journalisme militant. Atteint de tuberculose, il ne peut se présenter au concours de l'agrégation. Mais la publication de L'L'Envers et l'Endroit (1937) et la rédaction d'un roman non publié, La Mort heureuse, marquent ses débuts en littérature. Camus quitte l'Algérie pour Paris en 1940. Ses prises de position contre l’oppression coloniale font scandale, et La Révolte des Asturies, est interdite à Alger en 1936. En 1942, Jean Paulhan accepte de publier ce qui sera le premier succès de Camus, L'Etranger, histoire d’un homme qui « refuse de mentir, homme pauvre et nu, amoureux de soleil qui ne laisse pas d’ombre ». Son oeuvre est associée au mouvement de l'existentialisme et au sentiment de l'absurde.Le Mythe de Sisyphe (1942), et Caligula (1944) traitent également de ce thème. L'homme y est confronté à l’absurdité de la condition humaine. La Peste (1947), premier volet d’une trilogie sur la révolte, évoque le nazisme. La même année, Camus participe à la Résistance. il publie des articles dans le journal clandestin Combat qu'il va diriger après la libération de Paris en 1944. En 1956, dans La Chute, un homme est témoin d’un drame, mais refuse d’intervenir : entre confession et accusation, l’écrivain « fait le procès de notre temps ». Il reçoit le Prix Nobel de littérature l'année suivante, avant de trouver la mort dans un accident de voiture en 1960. (Photo Albert Camus, Paris 1947 © Henri