Étude personnelle : Quelles sont les relations entre alcool et statut nutritionnel et l’alimentation peut elle renforcer le traitement de l’alcoolo-dépendance ? Pour répondre à cette question j’ai utilisé les données issues d’un questionnaire auquel 36 personnes alcoolodépendantes aujourd’hui abstinentes ont répondu. I - L’alcool un aliment , une consommation La consommation d’alcool est répandue, en France en 2005, 85 % des 12 à 75 ans déclaraient avoir consommé de l’alcool au moins une fois au cours de l’année écoulée. (INPES). Elle se fait par l’intermédiaire de boissons alcooliques, fermentées (bière, vins…de 1% à 20% d’alcool/L) ou fermentées puis distillées (Whisky, Rhum,Vodka de 15% à 80%). Dans l’Antiquité, l’alcool était connu et consommé à la fois pour son effet psychotrope et ses vertus « médicales » : anesthésiant de la douleur, revigorant, fortifiant. Aujourd’hui la consommation d’alcool, qui s’est répandue dans toutes les couches de la société occidentale, est associée au « savoir vivre » à la
« convivialité », « la fête » qui sont autant de rituels d’intégration sociale. L’alcool est présent dans la gastronomie française, comme aide-culinaire (pour mariner, cuire ou flamber) ou pour la conservation (fruits). L’alcool est un substrat énergétique qui produit 7 kcal/g. Il est le plus souvent consommé sur un mode additif (c’est à dire que l’apport de la quantité quotidienne consommée vient s’ajouter à l’apport de la ration alimentaire habituelle), il est donc susceptible de provoquer une prise de poids puisque l’apport calorique augmente (1g d’alcool = 7 kcal). Pour autant l’alcool n’est pas une denrée ordinaire. Selon l’usage qui en est fait il peut être toxique pour l’organisme et/ou entrainer la dépendance. L’alcool éthylique ou éthanol est la molécule active des boissons alcoolisées. De formule biochimique CH3CH2OH elle est obtenue par fermentation alcoolique des oses
végétaux. Ses effets sur l’organisme ne sont pas sans danger dès qu’on