Alcool
« Le pont Mirabeau » (p. 19) n’offre pas du sujet lyrique un portrait riche et varié. Mais la musique lancinante qui l’envahit en fait une chanson dans laquelle percent les accents mélancoliques du Mal-Aimé. Le poème évoque la fin d’un amour (« Et nos amours / Faut-il qu’il m’en souvienne », v. 2-3). Il met en outre l’accent sur l’effacement des choses, des sentiments, des êtres et des lois implacables qu’illustre l’image de l’écoulement de la Seine.
Enfin, « La chanson du Mal-Aimé » (p. 21) suffit, de par son titre qu’il est lyrique tout entièrement placée sous le signe de la mélancolie et de la souffrance. Il y a une thématique de la faillite et de l’amour. Dans la deuxième séquence qui évoque le triomphe de l’amour défunt et presque simultanément, la fidélité du mal-aimé et la permanence de son sentiment amoureux. La plainte de l’amant abandonné se nourrit constamment de l’espoir du retour de la femme