1- La nociception : La nociception est le processus sensoriel à l'origine du message nerveux qui provoque la douleur. La douleur nous apprend à éviter les situations dangereuses. o Stimulus nociceptif : un stimulus est dit nociceptif lorsqu'il est capable de produire une lésion tissulaire (stimulus qui porte atteinte à l'intégrité de l'organisme). o Nocicepteur : récepteur préférentiellement sensible à un stimulus nociceptif ou à un stimulus qui deviendrait nociceptif s'il se prolongeait. Ce sont en général des terminaisons libres. o La douleur est souvent l'interprétation d'une sensation nociceptive. Cependant la douleur n'est pas toujours liée à une atteinte corporelle externe (piqûre, brûlure...) ou interne (tumeur...). Remarque : Il peut y avoir douleur : - sans atteinte corporelle (migraine, névralgie faciale) - disproportionnée par rapport à l'atteinte corporelle (calculs rénaux) - qui persiste très longtemps après une blessure (membre fantôme) - qui intervient longtemps après l'atteinte corporelle (Algésie épisodique des accidentés de voiture)
2- définition de la douleur :
«Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite dans des termes évoquant une telle lésion » La douleur donc est à la fois : - une sensation : conscience d’un stimulus nocif. - Une expérience affective : sentiment intense de déplaisir.
Il faut donc éviter les termes "récepteurs de la douleur", "voies de la douleur"...
La douleur est subjective, elle varie d'un individu à l'autre, elle varie avec le type de société. La douleur, à la différence du plaisir n'est pas seulement un état affectif mais aussi une sensation. A ce titre elle bénéficie de voies et centres nerveux spécifiques (ceux de la nociception) et d'un statut social !