Analyse Court Métrage Jerrycan
Jerrycan de Julius Avery
Dans le cadre de mon cours de technique d’expression, j’ai du réalisé l’analyse et la critique d’un court métrage. Celui-ci pouvait être choisi par nos soins, sous la seule condition de se trouver sur Internet. Mon choix s’est dirigé vers un court métrage ayant reçu le Prix du Jury au Festival de Cannes en 2008. De plus, lors de cette même année, cette réalisation a été Lauréate du Prix du meilleur court-métrage à l’Australian Film Institut (AFI).
Ce court-métrage raconte l’histoire d’un jeune garçon dans la ville de Clunes, en Australie. En conflit avec sa famille, il vit dans une caravane à coté de la résidence de ses parents. Accompagnés d’autres enfants du villages, il jouit de son indépendance comme un jeune délinquant, aborde les quartiers en vélo, vole autrui et saccage les réverbères pendant la nuit. Inclus dans un groupe où le leader règne grâce à l’intimidation, il ne manque pas une occasion de se rebeller et de tenter d’imposer son autorité, lui aussi. Au final, l’adolescent est confronté à un acte pouvant mettre sa vie en danger. Il se retrouve contraint à être celui qui met le feu au bidon d’essence. Après explosion, non pas lui est blessé mais bien celui qui l’a forcé. Inversion des rôles, d’un seul instant, l’assujetti devient Le caïd de la bande.
Le scénario regorge de crédibilité et fait preuve de suspense à certains instants. L’histoire se passe dans un univers intéressant, avec des caractères adéquats au mode de vie présenté. Peu de dialogue ont été écrits et joués, ne gênant pourtant pas une compréhension aisée. L’insertion de silence démontre bien la solitude que pourrait ressentir le personnage principal. Le traitement de l’histoire est remarquable, d’autant plus lors du retournement de situation, quand le garçon qu’on a cru gentil depuis le début devient le redouté.
Hormis le début, où l’on voit deux jeunes garçons dans la pénombre de la nuit, jetant des pierres sur les