Analyse critique de la linguistique Saussurienne
- la subjectivité dans le langage de Catherine Kerbrat Orecchioni
- « les linguistiques contemporaines de Füchs et Le Goffic la langue ; »
II – Critique générale de la linguistique Saussurienne
Roland Barthes 1978 Critique littéraire qui s’est beaucoup intéressé à la linguistique dans une pré phase d’un livre de Flahaut : « La parole Intermédiaire »
« Le développement de la linguistique depuis 20 ans est à cet égard très logique et très riche, la linguistique a d’abord étudié le message en soi puis elle s’est aperçu que le contexte de ce message était déterminant elle est devenue science du contexte … s’en suit la nécessité d’une 3ème linguistique dont le champ n’est plus le message ou le contexte mais l’énonciation au sens très actif du terme »
-> Le message = la langue 1ère Linguistique = celle du code de la langue = Saussure
-> 2è linguistique = le contexte = une linguistique de la parole : c’est le contexte qui surdétermine le message
Cette nouvelle linguistique de l’énonciation propose le dépassement d’une linguistique du code : rapport entre signifiant et signifié
Volonté de dépassement de la linguistique du code c'est-à-dire de la langue enfermée dans l’étude du système notamment la langue de Saussure qui est restreinte à la phase comme unité supérieure.
On dit que la linguistique de Saussure est une Linguistique « immanente » = on étudie la langue en elle-même et pour elle-même en évacuant tout ce qui est extralinguistique, autrement dit tout ce qui est textuel et situationnel.
Cette conception d’une langue comme un trésor extérieur à l’individu (s’oppose le collectif, la société, le fait social à l’individu), il devient fait individuel par mémorisation => cette conception de la langue est unique et monolithique.
Selon une conception plus moderne : celle de Kerbrat : « La langue n’est rien d’autre qu’une mosaïque de dialectes (= des régions), de sociolectes ( = renvoie à des langues de groupes) et d’idiolectes ( = des