Analyse de claude lévi –strauss et débat sur don quichotte
On voit apparaitre grâce à l’analyse de Lévi-Strauss cette peur de l’inconnu, des choses singulières aux quel on n’a pas l’habitude de se confronter. Par conséquent, on les juge trop sévèrement puisque cela diffère de nos mœurs et de nos coutumes. On a tendance à rejeter trop rapidement sans même prendre le temps de comprendre la culture qui nous est étrangère et d’en tirer éventuellement une leçon qui nous serait certainement profitable.
Etant donné qu’on vit dans une sphère sociale dont on maitrise les codes qui pour nous deviennent très naturels, voir apparaitre une culture qui contredit la notre nous parait « barbare », la plupart du temps cela est troublant, à nos yeux c’est un antagonisme. On arrive rarement à accepter qu’il puisse exister une autre culture avec une morale et une religion discordante de celle que l’on connaît déjà. Comme on peut le remarquer dans les « Lettres persanes » de Montesquieu, l’arrivée de ce voyageur persan attire la curiosité des habitants de paris, qui n’ont certainement pas l’habitude de voir un étranger « je fus regardé comme si j’avais été envoyé du Ciel » cela démontre bien que le voyageur devient une chose extraordinaire à contempler à cause de ses vêtement qui sont très différents de ceux que porte un parisien traditionnel ,par ce fait qui est souvent sujet à des moqueries « Ah !ah Monsieur est Persan ? C’est une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être persan ? » cela montre que la différence se remarque par l’apparence physique. On peut parler aussi du débat dans « La Controverse de Valladolid » de Jean Claude Carrière. Sépulveda pense que si les Indiens sont différents des Espagnols alors ils doivent se soumettre à la supériorité de ces derniers pour lui les indiens ont un esprit faible