Analyse de gargantua
A travers cette oeuvre, on a une volonté de l’auteur de vouloir divertir mais également d’instruire. En ce sens Rabelais est dans la lignée de l’une des fonctions de la littérature qui est « placere, docere ». On a une véritable invitation à chercher, sous la plaisanterie, les idées sérieuses sous un mélange de réalisme et fantaisie.
Les Andouilles, par exemple, sont des adeptes de carnaval. Il s’agit là d’une dénonciation de la tendance à l’idolâtrie inhérente a l’homme : il défie toutes les créatures et même des êtres gros, gras et gris comme mardi gras, dont le nom connote la nourriture et le divertissement. La folie de cette idolâtrie est d’ailleurs un thème constant de l’oeuvre. Par ailleurs, Rabelais attire notre attention sur le sens satirique de ces épisodes et révèle son envie de faire la satire du concile de trente . S’adressant a Xénomanes et faisant référence aux andouilles et Quaresmeprenant Pantagruel dit « Par Zeus, bel ami […] entre les deux camps ». Pour preuve de ce lien, le verbe « réconcilier » qui rappelle étrangement le terme « concile » . L’entente entre les deux camps a différé sur un point , le traité de paix : « Carêmeprenant ne voulait admettre ni les Boudins sauvages ni les saucissons de montagne […] les andouilles réclamaient que la forteresse de Caques fut régie et gouvernée à leur discrétion comme l’est le château de Saloir » . Avec ce jeu entre concile et réconcilier , Rabelais souligne un point important : un concile est censé réunir et non divisé comme ce fut le cas. Enfin le personnage de la grande Truie est un « engin » comique qui envoie des missile sérieux comme des pierres et des traits garnis d’acier. La ruse dans Gargantua La ruse joue un rôle primordial dans la notion de guerre chez Rabelais. En effet, ce n’est pas anodin si c’est ici l’épisode du cheval de Troyes qui est mentionnée. Ainsi, comme nous