analyse de la demande saint mandé
La théorisation relative au marketing sensoriel est relativement récente. Ce thème de recherche regroupe un ensemble de techniques qui sont réellement étudiées depuis le début des années 2000. Cependant, des auteurs comme Kotler évoquaient déjà l’utilisation des sens à des fins marketing bien avant les années 2000.
1932 : L’étude relative à l’impact des sens sur le comportement des consommateurs a commencé lorsque Laird effectua des tests sur l’effet de l’odeur sur un produit (des bas parfumés ou non)[1].
1973 : Kotler, au sein d’un article que l’on peut qualifier de précurseur, insiste sur la nécessité pour un point de vente de se différencier autrement que par les caractéristiques intrinsèques des produits qu’il commercialise. L’importance de l’atmosphère d’un magasin est alors mise en avant, atmosphère qui influence le comportement d’achat [2].
1982 : Première approche expérientielle et théorique, par Morris B. Holbrook et Hirschman qui proposent l’importance de la théâtralisation d’un point de vente. Selon ces auteurs, les émotions et les sentiments doivent être pris en compte pour expliquer le comportement des consommateurs, on parle alors de dimension affective [3].
1992 : Bitner fait avancer les recherches par ses travaux qui prouvent que l’environnement du point de vente génère des émotions sur ses clients [4].
2002 : Parution d’un premier ouvrage complet sur le sujet regroupant un ensemble de chercheurs ayant comme univers de recherche le marketing sensoriel. Cet ouvrage s’appuie sur de nombreuses études relatives au sujet [5].
Les travaux récents montrent que l'utilisation du marketing sensoriel est efficace lorsqu'elle se fait en cohérence avec l'image du point de vente, ou du rayon. Par exemple, il peut être très payant pour un commerçant de réaliser une théâtralisation de son rayon "chocolat" en diffusant des odeurs naturelles de chocolat chaud, appuyé par des visuels liés au chocolat (photos de gâteaux, de bonbons