Analyse de l'allégorie de la caverne
Dans le texte « L’allégorie de la caverne », Socrate représente d’une façon imagée toutes les dimensions de la condition humaine selon Platon. L’humain est enfermé dans le monde sensible, représenté par la caverne et il est coupé du monde intelligible, représenté par le monde à l’extérieur de la caverne.
Platon fait une distinction particulière entre le monde sensible, monde d’apparences, et le monde intelligible, lieu du «Vrai». Il croit que pour enfin trouver la vérité absolue, on doit réussir à laisser de côté les apparences et à libérer notre esprit. En effet, d’après lui, l’âme de chacun d’entre nous a déjà contemplé le monde des Idées, mais les a perdus quand elle s’est jointe au corps humain. C’est donc à nous de les retrouver car le monde sensible n’est qu’une illusion. Platon a suscité la réflexion chez les gens en écrivant quelques œuvres. Un exemple parfait d’imager ses idées abstraites est sans aucun doute l’allégorie de la caverne.
Ce que Platon tente d’expliquer c’est que l’humain est plus une âme qu’un corps. Une âme immortelle qui appartient au monde des Idées (intelligible), mais qui est emprisonnée dans un corps appartenant au monde sensible, un monde dans lequel nous vivons et où tout est constamment en changement et insaisissable, car il n’est accessible qu’au sens.
Le philosophe tente de refaire l’éducation de ces individus qui sont exposés seulement à des ombres et qui croient qu’elles sont la seule vraie réalité.
En conclusion, Platon croit fermement que nous vivons dans un monde d’illusion et que nous devons réussir par nous même à laisser de côtés les apparences pour atteindre la Vérité