Extrait de L'Humanitude : Chapitre 5 – Des hommes soignants.

L'Humanitude est un livre créé il y a une trentaine d'année par le professeur de gymnastique Yves Gineste, assisté par sa femme, Rosette Marescotti, et par Jérôme Pellissier. Cet ouvrage propose une nouvelle approche des seniors en milieu hospitaliers, en maison de retraite.
Le but étant de donner aux personnes âgées le plus d'autonomie et de liberté afin de les réhabiliter dans leur dignité, mais aussi d'améliorer la relation entre patients et soignants. Les quartes piliers de cet extrait du livre sont : Le regard ( face à face entre le soignant et le soigné, yeux dans les yeux ), la parole ( elle explique chaque geste de manière à ce que le soin soit faciliter et mieux compris ), le toucher ( incorporer le plus possible, de la tendresse dans ses gestes ), la verticalité des soins des vieilles personnes ( les toilettes ne sont plus effectuées dans le lit du soigné, les personnes agées ayant les capacités de se lever de leur lit le font ).

Mon commentaire va se décomposer en plusieurs parties :

I – Les infirmières.
II – Les patients.
III – Les institutions.
IV – les solutions.

I Les infirmières occupent un place prépondérante et très importante dans cet extrait de l'œuvre de Yves Gineste et de Jérôme Pellisssier.
Elle est la plupart du temps une femme qui se refuse toute forme de vie sociale en dehors de son travail car elle n'est pas dans la capacité de se voir sortir avec des amies, et cela à cause de son travail d'infirmière, qui l'oblige à rester le plus souvent possible au travail, répétant des gestes qu'elle connait par cœur, avec des personnes qu'elle ne quo-toi qu'à peine. Elle laisse ce qu'elle est, elle s'efface pour laisser place à une autre personne aux sentiments les plus froids possible, pour prendre ainsi le moins de risques possibles, car le fait de craquer pour une personne soignante, c'est à dire le fait de laisser place et de témoigner au grand jour de ses