Analyse des pratiques
Chambre individuelle du patient, pavillon ouvert de psychiatrie.
Patient de 28 ans, atteint d'une maladie génétique rare, lui conférant un développement psycho-moteur d'un enfant de 2 ans. Hospitalisation par la maison d'accueil spécialisé (MAS) dans un contexte d'agitation et d'agressivité. Famille très présente.
Durant la nuit (à partir de 3 – 4 heures du matin), le patient déambule dans les couloirs et est amené à entrer dans les chambres d'autres patients et se coucher avec eux dans le lit. Cela a effrayé et angoissé de nombreux patients. Les parents refusent la contention ventrale durant la nuit. La chambre d'isolement est déjà occupé par une autre patiente.
Ce problème a suscité de nombreuses discussions au sein de l'équipe afin de trouver une solution adaptée au problème. Dans un premier temps, le traitement du couché a été décalé à minuit. Mais, cela n'a rien changé au problème. Ensuite, la seule « solution » qui 's'imposait, était de fermé la chambre à clef. Cette situation perturbait beaucoup les soignants, car il est interdit de fermé à clef une chambre lorsqu'un patient est à l'intérieur. Mais ils se rassuraient par le faite que les parents avaient proposés cette « solution » et qui étaient employé également en MAS. De plus, lorsque le patient se trouvait dans la chambre fermé à clef, il restait couché et ne démontrait pas de mécontentement.
On peut s'interroger si le patient ne présentait pas de mécontentement car au niveau de la MAS, il est habituel qu'il soit enfermé dans sa chambre ou est-ce lié à la déficience de ces facultés mentales. On pourrait aussi se demander s'il y a un lien entre son agressivité et ces moment passés dans sa chambre, malgré ses déficiences le patient reste un être à part entière. Analyser le fonctionnement de la MAS où il séjourne serait intéressant et permettrait peut être d'éviter la prise des traitements qui entraînent de nombreux effets indésirables.
Non, la prise de décision d'un tel cas doit être