Analyse du film "le capital"
Réalisé par Costa-gavras, Le Capital nous fait part de l'acsension de Marc Tourneuil, incarné par Gad Elmaleh, qui devient du jour au lendemain le président directeur-général de la banque internationale Phoenix qu'il tentera de mener au plus haut.
«Phoenix doit renaître » pouvons nous donc supposer que c'est bien de ses cendres que celle çi va renaître, tel l'oiseau mythique ?
Une bien belle métaphore pour un univers de la finance présenté ici comme sans merci, ou l'appat du gain prend le dessus sur tout ce qui l'entoure.
Marc Tourneuil, amoureux de sa femme, mais au comportement quelque peu ambigü vivra une véritable descente aux enfers dès lors de la prise du poste de PDG.
En effet celui ci perdra toute morale, et sens de l'éthique au nom du profit et de la plus-value, jusqu'à laisser sur le carreau de nombreux employés, dont il voit le départ comme un profit, car il ne voit que des chiffret non des âmes, des gens ayant une vie, et se retrouvant au chômage.
« Ce sont de grands enfants » dit Marc Tourneuil, en effet la folie boursière a de grands airs de cour de récréation dans ce long métrage, comme le renversement entre rivalité et amitié, la jalousie, et sauvagerie au caractère puéril. Accompagné d'une autre référence à l'enfance qu'est l'évoquation de Robin des Bois, et du remaniement de sa morale dont Tourneuil est l'auteur : « Voler aux pauvres pour redistribuer aux riches. ».
Dans cette perte du sens de l'éthique progressive au long du film, Marc ne se contrôle plus, rêve d'étrangler les gens, de les frapper, et n'est réduit qu'à la haine et le sentiment de récompense (sexuelle ou monétaire).
Maintenant tout ce qui l'entoure a un prix, comme à demi-violer Nassim pour 1 million d'euros, et réduire sa compagne au rôle de « femme de président », affiché comme une vitrine des revenus de Marc à l'aide de beaux bijoux et robe de haute-couture.
Ainsi est la descente aux enfers de Marc au long de ce film, qui