Analyse et reformulation de documents littéraires : stephane zweig sur la conscience contre violence, thoreau sur la désobéissance, le clezio & albert jacquard sur le langage, gibrand kahlil sur le prophète, georg
THOREAU sur la désobéissance
1) Développer le raisonnement de Stéphane Zweig portant sur la conscience contre violence portant sur la lutte de l’individu * « Toujours un moucheron, un zéro contre le puissant éléphant » => « Lutte contre l’anéantissement de la différence » phrases reprises telles quelles. * « Lutte contre le langage totalitaire qui enferme l’esprit souple et invisible dans nos formules » * Qu’est-ce pour l’auteur la conscience d’un individu et pourquoi dit-il « l’histoire n’a pas le temps d’être juste » ?
Pour Stefan Zweig, l’homme, dans son individualité, (incarné ici par Castellion) n’est qu’infiniment petit par rapport à une puissance de masse que représente le pouvoir d’un Etat (incarné ici par Calvin). La comparaison pourrait nous faire dire que nous nous trouvons ici face une lutte sans issue, perdue d’avance. Mais c’est faux. Comme l’a bien démontré Zweig dans son livre, si un seul individu arrive à penser que quelque chose est mal venant d’une entité ou d’une pouvoir sur les masses, alors le combat est gagné, même s’il semble perdu. Le fait de penser et surtout, de penser librement, fait de nous des êtres supérieurs. « Le moucheron dressé contre un éléphant ! » prend ici tout son sens. Castellion est le moucheron, « un individu, un zéro, un pauvre diable de savant …un réfugié sans droit…l’homme resté humain est complètement seul et impuissant…, parce que libre à un parti ou à une secte quelconque. » qui se DRESSE contre cet infiniment grand que représente Calvin et son totalitarisme encadré par sa police ecclésiastique, le Consistoire ou « ces Gestapo des mœurs », comme les appelle l’auteur (lui-même juif, en référence à Hitler). La conscience de Castellion se lève lorsqu’il voit cette injustice : Servet sur un bûcher, pour avoir osé remettre en cause Calvin et ses méthodes