Analyse Ferragus
Tout au long du roman, on se trompe au sujet du personnage de Mme Clémence Jules Desmarais. En effet, au début du roman, Mme Desmarais qui est une femme à la réputation très distinguée et très respectée est aperçue par Auguste de Maulincourt dans une maison aux apparences assez douteuses dans une ruelle mal famée de Paris avec un homme. Monsieur de Maulincourt saute immédiatement à la conclusion que celle-ci a un amant : «il laissa rouler sur ses joues des larmes de rage sans les essuyer. Enfin la vue des ombres qui se jouaient sur ces deux fenêtres éclairées lui faisait mal1». Balzac utilise l’euphémisme «la vue des ombres qui se jouaient» afin de montrer qu’Auguste qui est fou amoureux de Clémence Desmarais refuse de s’avouer à lui-même que celle-ci aurait un amant, car elle perdrait à ses yeux la pureté qui a fait en sorte qu’il tombe amoureux d’elle. De surcroit, dans la lettre codée que Ferragus envoie à Mme Desmarais en lui disant : «N’ai plus d’inquiétude, ma chère Clémence, notre bonheur ne sera plus troublé par personne, et ton mari déposera ses soupçons.2», l’auteur tente de donner l’illusion qu’il y a une relation d’adulaire entre les deux personnages.Il utilise les particules de négation «ne…plus» à deux reprises ainsi que «personne» afin