Une comparaison entre un journal de guerre de Julien Gracq et Balcon en forêt

615 mots 3 pages
Julien Gracq, qui a un peu eu l'expérience de la guerre, nous partage ses instants à travers un journal. Dans ce journal il indique qu'il est bien concentré sur ce qui se passe puisque les opposants ne se voient pas comme le prouve ce petit passage « mais pourtant quel danger nous menace ? C'est exaspérant, on ne voit rien, on entend rien », on voit bien qu'il est vraiment angoissé par le fait qu'il ne voit rien et aussi du silence, alors que dans son livre Un balcon en forêt, c'est un silence apaisant. Lorsque des coups de feu surviennent, le raconteur est encore plus effrayé ce qui est montré par l'expression « Qu'est-ce que ces coups de feu ? Instants d'attente et d'angoisse » (l.74-75 du Manuscrits de guerre). Le personnage principal se met même en colère voire même à insulter à cause de la lâcheté de ses alliés ce que l'auteur souligne en disant que « il a la frousse de venir jusqu'à nous. C'est un salaud. » (l.52-53 du Manuscrits de guerre). Par conséquent tout ceci nous montre que Julien Gracq est différent de Grange.

Alors que dans l'extrait de son livre Un balcon en forêt ce n'est pas vraiment pareil, le personnage Grange, est complètement déconnecté du monde réel et ne se rend compte du vrai danger qu'à la fin de l'extrait. On passe du silence angoissant à un bruit rassurant avec l'emploi de « il tendait l'oreille vers les taillis sans oiseaux, vaguement inquiet de cet évanouissement suspect » (l.12-14) qui révèle l'angoisse. Dans ce texte du point de vue interne, le narrateur décrit ce qui se passe comme si c'était quelque chose qui n'est pas dans la guerre, on remarque notamment dans les mots suivants « un long fracas somptueux de rapide céleste froissant ses rails et ferraillant sur des aiguillages » (l.17 – l.19) que le narrateur décrit comme si c'était un train et non l'artillerie lourde. La description du narrateur est quasiment poétique, montrée par les bruits associés de la bataille en outre le bruit qui envahit tout, le manque de vue

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