Analyse filmique scène d’exposition de l'homme à la caméra dziga vertov
Dziga Vertov, est un pseudonyme choisit par Denis Kauffman, signifiant : « toupie tournante. »
Vertov est né le 2 janvier 1896 à Bialystok. Il est le fils d’un couple de bibliothécaire, et l’ainée de deux frères.
Il débute sa carrière artistique par la poésie et la littérature, et s’inscrit d’emblé au mouvement futuriste. Manant des études de médecine il se passionne très vite pour la relation entre le son et l’image, menant des expériences bruitistes.
En 1917 durant la révolution d’Octobre, il se met au service du gouvernement soviétique et en 1918 il monte le film d’anniversaire de la révolution, ce fut son premier travail dans le cinéma.
En 1919 il rencontre Elizaveta Svilova, qu’il épousera en 1923.
Il réalise des films à caractère documentaires, et débute avec des films de propagande.
Vertov en 1923 lance un appel aux cinéastes russes sous la forme d’un manifeste appelé : Kinoks-Révolution. C’est à partir de cette date que les 1er expérimentations de Ciné ŒIL verront le jour.
En 1929, il réalise L’homme à la Caméra ou il met en place toutes les caractéristiques du ciné-œil. Vertov averti les spectateurs au début du film qu’ils ne vont pas voir un film comme s’en fait à l’époque en URSS. Un film sans aucun scénario, ou la forme est plus importante que son fond, le spectateur peu lui-même créer les liens entre les différentes images et donc créer lui-même le film.
Dans le film, de nombreuses images n’ont aucun rapport les unes aux autres, le spectateur est obligé de faire un effort pour comprendre les actions des personnages sans d’explication externe, comme les cartons d’explications. On pourrait penser que l’homme à la caméra n’a pas d’autres fonctions que de présenter différent procédés cinématographiques.
Vertov souhaite créer un langage cinématographique absolu, un langage enfin libéré de celui du théâtre ou littéraire.
A la sortie de l’homme à la caméra en 1929, les spectateurs, peu habitués à ce stylé de film l’accueille