Analyse littéraire du Père Goriot
Le père Goriot a vu ses premières lignes écrites en septembre 1834 par Honoré de Balzac, un grand auteur français. Cet ouvrage est classifié dans le courant réaliste et est qualifié de roman dramatique. L’histoire commence à Paris à l'automne 1819 dans la pension Vauquer, situé dans un quartier triste et misérable. Huit pensionnaires habitent ensemble : Mlle Michonneau, Victorine Taillefer, Madame Couture, Monsieur Poiret, Bianchon, Vautrin, Eugène de Rastignac, et le père Goriot. Le récit met principalement en scène la vie du père Goriot, un gentilhomme délaissé par ses filles après leur avoir donné tout ce qu’il possédait, et celle d’un damoiseau nommé Eugène de Rastignac en quête de fortune afin d’améliorer la qualité de vie de sa pauvre famille et d’élever son rang social. Tout au long de cette histoire, le lecteur est amené à observer les différences entre les multiples castes sociales telles que l’aristocratie ou les infortunés. Dans les paragraphes suivants, cet ouvrage sera analysé en 2 aspects principaux qui seront subdivisés. Ces deux aspects sont le lien entre Le père Goriot et le courant réaliste et le thème de la famille.
Le lien entre Le père Goriot et le courant réaliste :
Les descriptions :
Honoré de Balzac est un adepte du réalisme, c’est pourquoi ses écrits sont toujours extrêmement détaillés et comportent des descriptions interminables. Ainsi, le lecteur est en mesure d’avoir une vision réelle et précise de l’environnement dans lequel l’auteur veut le transporter. L'écrivain démontre alors une neutralité totale et une perspective impersonnelle par rapport à l’univers qu’il veut illustrer le plus loyalement possible. Dans l’extrait suivant, Balzac fait une description exhaustive des lieux et des personnages du récit et apporte au lecteur, dans sa manière de décrire, une compréhension nécessaire des conditions de vie du peuple à cette époque : « Les hommes portaient des redingotes dont la couleur était devenue problématique, des