Analyse partielle de la bête humaine
368 mots
2 pages
Dans cet extrait on peut noter que Zola tente d'associer la locomotive à une image humaine, pour ce faire, il lui donne des qualités et des défauts d’une femme du moyen âge. Tout à bord, la locomotive possède une douceur féminine, Zola utilise d’ailleurs un champ lexicale de qualité qui sert à la décrire: «beauté souveraine», «propre», «douce», «obéissante», «brave», et «élégance fine». On peut comprendre que la Lison est une machine vivante pour Jacques, qui possède tout les qualités d’une femme vivante, elle est comparé et associé à une femme. Jacques la trouve spéciale parmi toutes les autres machines, et c’est pour cette raison qu’il aime travailler avec celle-ci. De plus, aucun être humain n'est parfait, la Lison non plus, elle a un défaut: « Elle fai(t) de grosses économies de charbon», et «Jacques n'avait qu'un reproche à lui adresser, un trop grand besoin de graissage.» On note ici que la Lison représente des belles femmes de l'époque qui a le besoin d'être graissé souvent, et qui a besoin de l'argent pour acheter des belles toilette. Ce défaut contient justement un rôle d’accentuer sa personnalité. On a vraiment l’impression que la Lison est une femme qui peut exister dans notre vie, parce qu’elle est imparfaite. La personnification de la machine se présente aussi dans la relation étrange de celle-ci et de son maître.
La lecture de cet extrait nous permet de constater que Jacques entretient avec la Lison des rapports privilégiés. Premièrement, toute son affection est sur la machine. Il lui donne un nom de femme, la Lison. Et il dit aussi qu'« il l'aim(e) d'amour, sa machine.» On a l'impression que la locomotive dispose une âme et une valeur, car seuls les êtres vivants ont un nom. Pourtant, les autres locomotives que Jacques conduisait sont seulement représentées par des numéros. Par ailleurs, grâce à l’adjectif possessif «sa», on comprend aussi que Jacques considère la Lison comme la sienne, et pas celle d'un autre. Deuxièmement, ce mécanicien prend