Analyse proust

652 mots 3 pages
La phrase est articulée en deux parties et traite du lien étroit entre la toilette de madame Swann et la saison actuelle. Le premier segment, plus étendu, et structurellement plus complexe, commence par le verbe « persuadé » et se poursuit avec l’utilisation du « je » témoignant de la présence éminemment subjective du narrateur. La subordonnée relative « D’autant plus que […] unique » initie la phrase et confère au texte un rythme particulier. Le verbe et les sujets de la proposition principale n’arrivent qu’après deux lignes, ce qui peut sembler long, mais c’est là un procédé habituel chez Proust qui joue avec la linéarité de ses phrases afin qu’elles imitent la complexité du souvenir humain. Cet extrait comporte pléthore d’allitérations en [ t ]

(vertu, liturgie, rite, toilette, était l.8-­‐9), mais également une assonance en [ e ] (était, profondément, versé, était l.8-­‐9) enfin, un jeu de sonorités consonantiques en [d,p,q] (d’autant plus que, déjà persuadé qu’en l.7) apporte de la dynamique à la phrase. Tout au long de ce passage, le narrateur dépeint madame Swann comme un être surnaturel faisant fleurir

en relation

  • Analyse opa
    929 mots | 4 pages
  • Analyse swfy
    653 mots | 3 pages
  • Analyse
    1932 mots | 8 pages
  • Analyse guernica
    637 mots | 3 pages
  • Analyse guernica
    535 mots | 3 pages
  • Analyse
    545 mots | 3 pages
  • Analyse guernica
    1074 mots | 5 pages
  • Analyse
    568 mots | 3 pages
  • Analyse
    1255 mots | 6 pages
  • Analyse
    672 mots | 3 pages
  • Analyse survenant
    1570 mots | 7 pages
  • Analyse
    1673 mots | 7 pages
  • Analyse
    480 mots | 2 pages
  • Analyse swot
    4317 mots | 18 pages
  • Analyse
    1258 mots | 6 pages