3.Analyse thématique

Des premiers historiens antiques jusqu'à nos contemporains, malgré les différences d'écoles, de pensée et de culture, l'histoire de l 'humanité à toujours été analysée et retranscrite de manière bipolaire, autour de l'axe du Bien et du Mal.
Or dans ce texte, Primo Levy soutient que l'on ne peux pas toujours se permettre de porter un jugement moral sur les actes des Hommes en particulier lorsque ceux-ci se trouve des situations aussi extrêmes que celle de « privilégiés » dans un lager ou encore dans un ghetto juif.
On peux reformuler la thèse de cet extrait de la manière suivante : la nature complexe des Hommes associée à son imprévisibilité dans un contexte de microcosme totalitaire (comme étudié un peu avant dans cet exposé) rend infondé tout jugement moral des actes humains. On peut au mieux placer ces Hommes sur une frontière morale floue qui sépare le Bien et le Mal fondamentaux que l'auteur nomme « zone grise ».

Par « zone grise » on comprend que Primo Levy désigne une zone où se situerait moralement les êtres humains qui sont constituer à la fois d'une part de Bien (représenté symboliquement par la couleur blanche) et d'une part de Mal (représenté par le noir) en particulier lorsque l'individu perd ces repères et que la loi du plus fort, habituellement attribuée à l'état primitif régit la vie des individus.
On peut illustrer cela par une phrase tirée du texte : « Contre toute logique, pitié et brutalité peuvent coexister dans le même individu et au même moment » (p 56).

Toutes les spécificités de l'organisation des camps qui en font une institution totale on des répercutions extrême sur la mentalité des individus et donc sur leur actes.

Ainsi lorsque l'auteur décrit les actes considérés comme « immoraux » par la société comme les exécutions effectuées par les détenus des camps eux mêmes, les dénonciations, les humiliations, la corruption, la guerre des privilèges, etc., il attire notre attention sur le contexte et sur le