Analyse d'un album de jeunesse: léonie dévore les livre

1077 mots 5 pages
En 1988, l’album « Léonie dévore les livres » écrit par Laurence Herbert et illustré par Frédéric du Bus a reçu le prix de littérature jeunesse Québec Wallonie-Bruxelles. Ce livre est l’unique ouvrage de jeunesse de son auteur et s’inscrit dans un contexte où la production littéraire consacrée aux jeunes lecteurs est en pleine effervescence. Il met en scène une fillette dont la passion pour la lecture l’amène à les dévorer au sens propre. Ce best-seller a séduit à l’époque aussi bien les enfants que les adultes. Ce succès est-il vraiment justifié ? Personnellement, je le pense et le considère comme mon coup de cœur qui n’a toujours pas été détrôné de sa place de numéro un dans mon classement des albums de jeunesse. Ce livre a bercé mon enfance et a éveillé ma curiosité pour la lecture. Même avec mon regard d’adulte, il me ravit toujours autant pour ces nombreux attraits. Si vous ne l’avez pas encore lu, dépêchez-vous de le dévorer !

Tout d’abord, il existe deux présentations différentes de ce livre. La première est un format classique avec une couverture cartonnée. La seconde est plus originale et attractive pour les enfants : une partie de l’album a été mangée ce qui illustre parfaitement la passion dévorante de Léonie pour la lecture. Les deux versions évoquent déjà l’issue heureuse de l’histoire par la représentation en première de couverture de Léonie et de son prince, occupés à lire ensemble des contes de fées. Aucun résumé n’apparaît en quatrième de couverture, sans doute pour permettre aux enfants d’imaginer le récit grâce au titre et à l’illustration de la couverture. Dans la deuxième présentation, l’album est sans aucun doute plus attrayant pour les enfants car il suggère par la morsure que ce livre aussi peut se dévorer. Il est dès lors perçu davantage comme un objet qui symbolise l’appétit que peut susciter la lecture.

Ensuite, Frédéric du Bus éclaire cette histoire par ses dessins vifs et nerveux dont le style est proche de la

en relation

  • Ecriture d'invention sur les crimes artistiques
    2352 mots | 10 pages
  • Analyse Critique
    397 mots | 2 pages
  • Synopsis 12 points
    882 mots | 4 pages
  • Oeuvre salome
    816 mots | 4 pages
  • Qql d'autre
    1014 mots | 5 pages
  • Indifférence
    1108 mots | 5 pages
  • Plaidoire meursault
    867 mots | 4 pages
  • Romance à Venise
    2508 mots | 11 pages
  • Soleil indien
    4022 mots | 17 pages
  • Redaction
    837 mots | 4 pages
  • dauphin extrait maman
    470 mots | 2 pages
  • Le pompiste
    717 mots | 3 pages
  • Dove
    9395 mots | 38 pages
  • tgykuhl
    347 mots | 2 pages
  • Fl 65
    313 mots | 2 pages