Analyse d'un poème de rimbaud: chanson de la plus haute tour.
1. Vocabulaire. Oisive : inactive, désœuvrée.
Asservie : réduite à l’esclavage, rendu fortement dépendante.
Éprendre : être saisi d'un sentiment ou d'une passion.
Auguste : vénérable, majestueux.
Ivraies : genre de graminée, dont une espèce est très nuisible pour les céréales.
Farouche : qui s'enfuit quand on l'approche, qui n’est pas sociable.
Veuvages : état d'une personne qui a perdu son conjoint.
2. Champs lexicaux du poème.
• Champs lexical des étapes de la vie, du temps qui passe : jeunesse, vie, temps
L’auteur déplore le temps passé (et perdu.)
• Champs lexical de la nature : prairie, fleurie, encens, ivraies, bourdon, mouches
L’auteur compare sa situation actuelle à celle d'une prairie laissée à "l'oubli", c'est à dire à l'abandon, et livrée à des choses néfaste, "bourdon farouche"
• Champs lexical des états d’âmes, des sentiments : joie, souffrance, craintes, soif malsaine, pauvre âme.
L’auteur dévoile ses sentiments, il se confie. Cela montre aussi une certaine mélancolie de l’auteur.
3. Figure de style du poème.
• Ellipse :
- Et qu’on ne te voie : sous-entendu, et qu’on ne te voie pas.
L’auteur l’utilise pour accélérer la narration.
• Métaphore :
- comparé : un manque.
- comparant : soif malsaine.
- lien : désagrément causé, aspect néfaste.
L’auteur est en manque d’amour.
• Antithèse :
- D’encens et d’ivraies : l’encens est une plante agréable que l’on fait bruler pour son parfum alors que l’ivraie est une plante désagréable, c’est une mauvaise herbe.
L’auteur, par cette contradiction montre toutes celles qui se déroulent en lui.
• Hyperbole :
- Auguste retraire. (Auguste est pris dans le sens de noble. C’est un peu exagéré.)
L’auteur utilise cette hyperbole pour accentuer le