Analyse littéraire sur l’extrait de Dom Juan Par Roodly JeuneTravail présenté à Marina Girardin601-101-MQ, Écriture et littérature, groupe 01Cégep de Saint-Laurent - 27 Novembre 2020 Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, était un fort combattant de ses œuvres osées et provocantes pour l’époque. Il tenait malgré les interdictions de ses pièces comme Tartuffe à démontrer subtilement l’hypocrisie dans la société. Sortie en 1665, Molière …afficher plus de contenu…

Un jeune homme du genre séducteur, profanateur, qui désire affirmer sa liberté et aspire à rejeter les règles sociales de la vie. Il rencontre un grand succès dès sa première apparition au Théâtre du Palais-Royal, à Paris le 15 février 1665. Se déroulant à Sicile en Italie, ce texte raconte l’histoire de Dom Juan, un baratineur qui passe de femme en femme devant fuir pour sa vie à cause de son infidélité. L’extrait à analyser se situe vers le début de l’œuvre, dans ce passage, Dom Juan s’ouvre à Sganarelle sur la conception de l’amour et de la fidélité par laquelle, il rejette sa raison à elle et approuve sa méthode à lui. L’extrait fait usage du fait de promouvoir l’infidélité et de l’ambition de pouvoir conquérir des …afficher plus de contenu…

Effectivement, il le démontre par la succession de divers champs lexicaux : « conquête », « triompher de résistance », « ambition de conquérants », « volent », « victoire en victoire », « borner », « comme Alexandre [Le Grand] », « conquêtes amoureuses. » (L. 34 à 39) Ce mode de vie, il le compare à la conquête d’une guerre dont le but ultime est de conquérir le plus de royaumes possible mais cette fois si ce sont des cœurs de femmes. En témoignant qu’il trouve un heureux plaisir à « […] triompher de la résistance d’une belle personne, […] » (L. 34) il prouve ce qu’il valorise dans l’amour. Enfin, avec la comparaison « et comme Alexandre » (L. 37 à 38) qui fut un rapprochement avec le célèbre Roi de l’Antiquité Alexandre le Grand, « je souhaiterais qu’il y eût d’autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. » (L. 38 à 39) l’utilisation de la métonymie