analyse
Le jeune Louis XIV, depuis l’épisode de la Fronde, se méfie la population parisienne, jugée difficilement contrôlable, et craint tout autant les révoltes de la noblesse. En maintenant les seigneurs à la Cour de Versailles, il limite leur indépendance, et s’éloigne du peuple de Paris. Mais, Versailles naît aussi de son désir de construire un palais qui marquerait son temps. À l’occasion des Plaisirs de l’Île enchantée, des somptueuses fêtes données à Versailles par le roi, la troupe de Molière joue La princesse d’Élide, les Fâcheux et le Tartuffe. Cette dernière œuvre connaît un vif succès. Nous allons vous démontrer que la religion s’avère instrumentalisée dans Tartuffe. Voici les aspects que nous allons traiter dans mon analyse littéraire : Le comportement l’hypocrite de tartuffe. La relation d’Orgon avec la religion.
Pour commencer, on découvre le comportement hypocrite de Tartuffe. D’abord Tartuffe est loin d’une vraie passion amoureuse, son amour n’est que charnel : «Et d’un ardent amour sentir mon cœur atteint,». Par cette métaphore « ardente amour» le poète tente d’exprimer la perception négative du comportement de Tartuffe. Il dénonce le véritable sentiment de Tartuffe qui le réduit au néant. Cela appuie le fait que l’attirance de Tartuffe est uniquement physique. Ensuite, Tartuffe tente d’impliquer Elmire dans cette relation amoureuse. Il attend de l’indulgence de la part d’Elmire pour satisfaire son désir amoureux : « En vous est mon espoir, mon bien, ma quiétude, / De vous dépend ma peine ou ma béatitude,» Par la reprise de « mon» et «ma» Tartuffe a tendance à s’intéresser exclusivement à sa propre personne. L’antithèse entre «peine» et «béatitude» met en avant le fait que Tartuffe veuille impliquer Elmire dans cette relation amoureuse en la rendant responsable de l’amour qu’il éprouve pour elle.
Pour faire suite, la relation que Orgon a avec la religion est totalement mal saint, on peut même la qualifier d’obsessif.