Karamoko Kaba
Gr. 01
«Ces régions inconnues que ton cœur demande»

Plan : iP : La solitude que recherche le narrateur favorise l’exposition d’émotions fortes contenues dans son cœur. iS1 : L’auteur compense son isolement social par une conversation fictive entretenue avec la nature. iS2 : L’extrême tristesse que ressent le narrateur amène un désir de mourir.

La solitude que recherche le narrateur favorise l’exposition d’émotions fortes contenues dans son cœur. L’auteur compense son isolement social par une conversation fictive entretenue avec la nature dans cette personnification : «L’automne me surprit au milieu de ces incertitudes : j’entrai avec ravissement dans les mois de tempêtes.» (l. 6 à 7). Dans cet extrait, le protagoniste démontre bien qu’il communique directement avec la nature puisque l’automne réussit à le sortir de ses pensées. De plus, dans le romantisme, l’automne est souvent représenté comme une saison triste où toute la nature meurt. L’auteur, qui se sent extrêmement isolé, est ravi de l’arrivée de cette période de l’année qui rejoint son mal-être psychologique. Ensuite, l’auteur énumère des éléments comme «une feuille séchée» (l. 17), «une roche écartée» (l. 20) ainsi qu’ «un étang désert» (l. 20). Tous ces éléments de la nature rappellent la solitude que vit le personnage. En outre, la solitude de l’auteur lui donne un sentiment d’extrême tristesse et cela lui amène un désir de mourir qu’il communique grâce à un euphémisme : «Levez-vous vite, orages désirés, qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie!» (l. 31 à 32). Encore une fois, l’auteur s’adresse directement à la nature. Il implore la nature de se dépêcher à l’emporter vers la mort car il n’en peut plus de cette vie. Il parle de lui à la 3e personne et cela nous montre toute l’impuissance qu’il a envers sa situation. Il met son sort entre les mains de la nature à qui il a entièrement confiance. Bref, l’auteur vit un grand moment de solitude dans sa vie et les