Explication linéaire incipit un balcon en forêt gracq
Tout d’abord, on voit que Gracq utilise un temps passé pour son récit. Le plus que parfait et l’imparfait rallongent l’action et les descriptions leur intimant une durée propre à créer un parallèle dans l’œuvre avec le temps d’attente du commencement de la guerre.
Ville : « faubourgs » et « fumées ». 2 mots commençants par une fricative renforcent impression de fatigue, de lassitude liée à la ville. On sent que s’éloigner de la ville est positif. S’éloigner de la ville —ca devient moins laid. Les « : » semblent introduire aussi la causale suivante : c’est parce qu’il n’y a plus aucune maison en vue que la laideur se dissipe. Effet de clôture engendré par les assonances sifflantes qui ouvrent la proposition et la ferme, lui donnant plus d’objectivité qu’elle n’en a. En clair : La disparition des traces de l’existence de l’homme est positive. D’ailleurs on pourra lire : « Le train était vide » : brève phrase : marque importance. « Vide » : solitude et intimité. Plus loin, on pourra lire « Ces solitudes » : lieux désertiques qui semblent positifs. Cela présente tout à fait ce qui est présent à travers de l’œuvre : l’intimité, l’intériorité du personnage le plus souvent dans la solitude. Il semble à travers le texte donc que l’introduction