Analyser le fonctionnement d'un quiproquo
Le texte A, le texte B et le texte C reposent tous trois sur un quiproquo comique. Dans « Amphitryon », Molière mets en scène Jupiter, qui profite de l’absence de Amphytrion, le roi de Thèbes, pour séduire sa femme, en prenant l’apparence de son mari. Jean Giraudoux décide plus tard de reprendre cette scène en renforçant la figure d’Alcmène. Il s’agit dans ces deux scènes d’un quiproquo, car le personnage prend une personne pour une autre ; Alcmène confonds Jupiter pour son mari : « ALCMENE (à Jupiter): Amphitryon, en vérité, Vous vous moquez de tenir ce langage […] » (l. 43 à 44). Le texte C repose lui aussi sur une situation similaire de quiproquo : les deux personnages, Sylvia et Dorantes, dont le mariage à été décidé par leurs parents, ont chacun de leur cotés décidés de se rencontrer déguisés sous la forme de domestiques. Lorsqu’ils se rencontrent, Dorantes pense être en train de parler à Lisette, la domestique de Sylvia ; et Sylvia pense être en train de parler au domestique de Dorantes : « DORANTE (à Sylvia) : « […] Puisque nous somme dans le style amical et que nous avons abjure les façons, dis-moi, Lisette, ta maitresse te vaut-elle ? [...]» (l. 7 à 8). Les deux personnages, comme dans le texte A et le texte B, prennent donc une personne pour une autre ; il s’agit donc d’une situation de quiproquo.
Le texte D, lui, repose sur un quiproquo plutôt tourné vers le tragique. Hermione, de mauvaise foi, reproche à