Annalyse d'un extrait de « l'école ou la guerre civile » de p. meirieu et m. guiraud

1341 mots 6 pages
Écrit individuel d'après un extrait de « L'école ou la guerre civile » de P. Meirieu et M. Guiraud

Introduction

Dans une école visant parfois davantage l'instruction disciplinaire qu'une certaine forme d'éducation, on constate, dans les propos actuels des chercheurs dans le domaine de l'éducation, que le temps et l'espace dédié à la prise de parole en classe est très minime. Robert Bouchard du GRIC de l'université de Lyon 2 nous donne deux raisons culturelles au peu d'intérêt, voire à la condamnation de la parole de l'élève en classe. La première tient du fait que l'école de la République a repris le mode de transmission catholique, celui du clerc qui transmet le savoir et qui ne laisse pas de place pour une réflexion individuelle de l'élève à partir du livre. La seconde est due à la volonté de la République d'unifier sa nation autour de sa langue à une période où les élèves parlaient divers patois et dialecte. La langue de l'école était donc conçue différentiellement par rapport aux langues que les enfants apportaient de l'extérieur et qu'il n'était pas question de laisser s'exprimer librement pendant le temps scolaire. L'oral spontané des enfants est donc resté suspect jusqu'à nos jours.
Pourtant, dans la vie sociale, hors de l'école, prendre la parole et savoir donner son avis ou argumenter pour faire prendre une décision, n’est pas donné à tout le monde. C'est le constat de départ de Philippe MERIEU et Marc GUIRAUD dans « L'école ou la guerre civile » qui s'interroge sur l'avenir d'une République menacée par la montée des communautés, des clans, des sectes et des dérives mafieuses ou tout simplement d'une République où la maîtrise de la prise de parole reste la propriété d'une certaine classe sociale, empêchant ici toute idée de démocratie. Car il ne faut pas oublier que si, dans une démocratie, chacun a droit à la parole, ce droit n’est effectif que pour ceux qui savent la prendre et la tenir. D'après les deux auteurs, cette responsabilité démocratique

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