Anouilh fable
Plan :
I.Une fable « classique »:
1-Une structure « classique »
-Système hétérométrique, (7+3=10)
- avec enchaînement rimes féminines et masculines
- deux discours : direct/indirect
2. Une démonstration classique
- partie narrative qui fait ressortir la morale avec schéma narratif, actantiel
- intention didactique puisque reprise de la Cigale, référence à la Fontaine
- personnages anthropomorphiques (la cigale et le renard, allégories du carpe diem et de la ruse) couple typiquement classique + référence à l’Antique (roman de Renart = ruse)
II.Une fable des années 60
1-Des personnages modernes
-Des portraits psychologiques complexes « minaudière », « enfantine », -> « l’œil froid », « un regard d’acier » ; la cigale paraît puérile mais elle est en fait cynique. Le renard : on/il le (se) pense rusé «Crut qu’il tenait le bonne affaire », « tout sucre tout miel » (par intérêt) au final il/on se trompe « Maître Renard, qui se croyait cynique / s’inclina » -avec enjambement-
-Superficiels : « rimmel» « fard », « cape de renard » ; renard hypocrite « tout sucre tout miel », « souriant avec bonhomie » -> dénonciation de l’apparence.
-La condition sociale : la cigale artiste « casinos », « boîtes » « ayant chanté » elle représente «le star system », elle amasse « fécond placement », elle a un avocat « j’ai un serpent pour avocat ». Elle est entrepreneuse, le chant étant un moyen de s’enrichir. Le renard est « spécialisé en prêts hypothécaires »
2-Un langage significatif
-Différents lexiques mélangés
-Champ lexical de l’argent « fécond placement », « prêt hypothécaires », « argent », « blanc-seing », « économies », « calculs » qui n’était pas traité auparavant
-Argumentation du renard emplie de clichés : l’artiste maudit qui renie l’argent « trivial », « triste », « gêne », « planez » … qui symbolise la montée