Lecture des deux recueils « L’âme en fleur » et Pauca meae » des Contemplations de Victor Hugo

« Mes vers fuiraient, doux et frêles » Tiré de « L’âme en fleur », Contemplations
Mes vers fuiraient, doux et frêles,
Vers votre jardin si beau,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’oiseau.
Ils voleraient, étincelles,
Vers votre voyer qui rit,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’esprit.
Près de vous, purs et fidèles,
Ils accourraient nuit et jour,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’amour.

Le voyageur devant la mer de nuages, 1818
Friedrich

Tout au long de ce poème Victor Hugo compare ces vers au avec le vol des oiseaux. Il y raconte à quel point il aimerait être au près de ceux qu’il aime à travers sa poésie. Ce poème m’a plu car il y a une certaine régularité grâce aux anaphores (« Si mes »/ « Des ailes comme ») et le parallélisme des vers y est aussi pour beaucoup. A ce rythme doux se rajoutent des sentiments heureux tels que la joie et l’amour, qui rendent ce poème plus joviale et me font l’aimer encore plus.
Dans le tableau tout comme dans le poème il y a le sentiment de tout survoler, il s’exprime à travers les expressions « ailes, oiseaux » chez Victor Hugo et à travers la position du personnage sur le tableau, situé au dessus de tout. En outre, le sentiment de mélancolie qui se dégage de l’œuvre de Friedrich (la solitude, le manque de couleurs) est similaire à celle du poème de Victor Hugo, qui n’est pas au près des siens.

« Que le sort, quel qu’il soit, vous trouve toujours grande !» Tiré de « L’âme en fleur », Contemplations
Que le sort, quel qu’il soit, vous trouve toujours grande !
Que demain soit doux comme hier !
Qu’en vous, ô ma beauté, jamais ne se répande
Le découragement amer,
Ni le fiel, ni l’ennui des cœurs qui se dénouent,
Ni cette cendre, hélas ! que sur un front pâli,
Dans l’ombre à petits bruits secouent
Les froides