Antigone analytique dirigée
I a.2
LECTURE ANALYTIQUE DIRIGEE
A. Un futur effrayant 1. (Les étapes dans les visions d'Ismène)
Elle donne l'image d'un nombre impressionnant de personnes (« des milliers »), elle insiste sur le nombre pour déséquilibrer Antigone. Il y a un procédé d'exagération pour insister sur le nombre : une hyperbole. Dans la deuxième réplique, Ismène montre la haine du peuple (« huer, cracher »), ainsi que son agressivité, il s'agit d'un parallélisme de construction et une répétition anaphorique. On retrouve encore un parallélisme de construction avec la description des gardes. A la ligne 11 on a le ressenti physique, et à la 14 le moment de faiblesse d'Ismène qui insiste sur leur impuissance, et n'ose pas envisager la mort. 2. Douleur morale.
Les opposants => la foule. Elle donne une image monstrueuse, et utilise une hyperbole avec mille. En décrivant la foule elle donne une image d'une pieuvre avec ses milles bras et son unique regard. Elle accentue encore plus en décrivant les gardes qui réagissent pas (regard de beauf) => comparaison avec l'animalité, l'instinct, les pulsions, l'absence de réflexion de la foule. Aucune humanité. Toutes les organes des sens sont sollicités => l'ouïe, la vue, l'odorat, le touché. 3. [La souffrance physique].
On a une insistance sur la douleur. Une graduation, la douleur jusqu'à son paroxysme. On a une comparaison* avec aigu => analogie avec la douleur. Il y a l'utilisation de l'infinitif => « souffrir » => ce qui signifie dans l'absolue il faudra souffrir. On a en suite un passage au futur et un retour au présent pour finir. Utilisation d'un subjonctif présent => « il faudrait ». B. Le personnage d'Ismène. 1. (Une réaction aristocratique).
Ismène à un profond mépris envers le peuple, elle le rejette. Elle utilise un lexique évaluatif péjoratif* : la « haine », l' »odeur », « imbéciles », « regard de bœuf ». Elle les déshumanisent => « comme des nègres », « sans savoir si bien ou mal ». On retrouve une sorte de