Repères bio-bibliographiques

Antonine Maillet, romancière et dramaturge canadienne d’origine acadienne, est née à Bouctouche, au Nouveau-Brunswick, le 10 mai 1929. Elle a étudié à Bouctouche, à Memracook, à Moncton, à Montréal et à Quebec. En 1962, elle termine une licence ès lettres à l’Université de Montréal. La plus connue représentante de l’Acadie en littérature a obtenu son doctorat à l’Université Laval en 1970 avec sa thèse intitulée “Rabelais et les traditions populaires en Acadie”. Antonine Maillet a enseigné la littérature et le folklore aux Universités de Moncton, de Laval et de Montréal. Parallèlement à cette carrière didactique, elle a travaillé comme scripteur et animatrice pour Radio – Canada, à Moncton et à Montréal. Grâce au succès de la pièce de théâtre “La Sagouine” (1971) et du roman “Pélagie – la – Charrette” (1979), Antonine Maillet domine la littérature acadienne contemporaine. Avec ce roman elle remporte le Prix Goncourt, qui lui donne la distinction d’être la première écrivaine canadienne à recevoir ce prix. Son roman évoque le Grand Dérangement de 1755, quand les Acadiens sont déportés par les Britanniques. Un million d’exemplaires sont vendus pour le seul territoire de la France. La même année, 1979, la ville d’Outremont renomme la rue Wilder, où elle habite, avenue Antonine Maillet. Elle commence son parcours littéraire avec la publication de son premier roman quasi autobiographique, “Pointe – aux- Coques”, en 1958. Elle a écrit une quarantaine d’ouvrages, parmi lesquels: “L’Acadie pour quasiment rien” (1973), “Evangéline Deusse” (1975), “Le Bourgeois Gentleman” (1978), “Le Huitième Jour” (1986), “Comme un cri du Coeur“ (1992), “Le temps me dure” (2003), “Pierre Bleu” (2006), “Madame Perfecta” qui a été finaliste pour un prix Odyssée en 2002. Ses oeuvres donnent une image authentique de l’Acadie, à travers lesquelles elle veut faire renaître la culture acadienne et,