La 2ème semaine de stage, en fin de matinée, une aide-soignante demande à mon collègue C et moi même de bien vouloir essayer de faire la toilette de Monsieur V puisqu’elle éprouve des difficultés à l’effectuer. Les seuls informations que je connaissais à ce moment étaient que : Monsieur V est atteint d'une démence Alzheimer à un stade avancée, il marche bien, il est relativement autonome pour manger, il présente une incontinence urinaire et fécale, et qu'il peut parfois être difficile à prendre en soin.

Avant d'arriver dans la chambre je ressens un sentiments de confiance, car plus tôt dans la matinée, nous avions coupés les ongles des résidents et avec Monsieur V cela s'était très bien passé, il était très calme, souriant, et essayait même de dialoguer avec nous.

Dans sa chambre Monsieur V semble calme, il est en caleçon et sa protection est souillée, nous l'invitons a entrer dans la salle de bain, pour lui faire sa toilette, il acquiesce, avance, mais s'arrête net devant la porte de la salle de bain et ne veut plus avancer, nous essayons de le convaincre, mais il refuse sans explication. Je me retire de la salle de bain, puisque que je le pense gêné par ma présence féminine, il accepte d'entrer dans la salle de bain, mais refuse de faire sa toilette, il répète « non ».

Pendant que je m'occupais de la chambre du résident mon collègue C n'arrivant pas le convaincre de se laver, lui demande s'il veut que la toilette soit fait par moi, une femme, il répond oui, je prends la place de mon collègue, et dès que j'approche le gant de toilette, monsieur V essaye de me mettre plusieurs coups de pied. Je me retrouve très surprise de son changement de comportement, je ressens un moment de stress puisque mon collègue C est obligé d'intervenir. Nous tentons de dialoguer avec le résident, qui me répond que oui, il veut bien que je lui fasse sa toilette. Mais ses actes et paroles ne sont pas du tout en cohérences puisqu'il continue d'utiliser la violence. Je suis