Le lundi 5 novembre, je décide avec ma tutrice de stage de prendre Madame B en prise en charge au niveau des soins d’hygiène et de confort. Je fais le recueil de données pour connaitre les soins à effectuer. Il est signifié sur son plan de soins, que sa dépendance nécessite une toilette complète au lit, qu’elle n’a pas le droit à l’appui sur la jambe droite car elle a un plâtre suite à une opération de….
Je me rends dans sa chambre pour me présenter et lui demande si ca ne la dérange pas que je fasse sa toilette, elle me donne son accord. Je fais sa toilette complète tous les jours de la semaine car je suis du matin. Le mercredi 7 novembre, l’aide soignante de l’étage me demande de ne faire que la toilette intime et les pieds de Madame B car l’ergothérapeute va intervenir sur ca prise en charge car la patiente ne veut pas aider dans les transferts lit/fauteuil, elle dit qu’elle ne peut s’appuyer sur ses pieds. Or le courrier du chirurgien précise qu’il ne doit pas y avoir appui sur le pied opéré mais pas sur l’autre. Il va également aider Madame B à reprendre confiance en elle, et lui montré qu’elle est capable de faire sa toilette du haut du corps, seule, dans l’objectif d’un retour a domicile. Ce matin là, elle a écouté les consignes et était satisfaite de ce qu’elle avait pu faire.
Le lendemain, c’est Madame B qui m’a demandé de la conduire au lavabo, pour faire sa toilette seule. Elle a reproduit ses efforts tous les matins durant mon stage.
Lors de cette prise en charge de l’ergothérapeute, j’ai été étonnée de voir Madame B respecter les consignes pour l’autonomiser dans sa toilette. Cette personne est âgée, 90 ans, avant cette intervention elle n’écoutait pas les consignes des aides soignantes et n’était pas confiante sur son retour à domicile. Depuis quelques jours, elle recommence à faire des projets et à envisager un retour à long terme avec mise en place d’aide pour les actes de la vie quotidienne par un