Approche des territoires du quotidien
À l'échelle des individus, un territoire du quotidien plus complexe, plus éclaté et en évolution
• Les Français sont désormais plus mobiles, et reliés à des réseaux numériques internationaux qui élargissent leur « espace perçu » (celui au centre duquel ils se représentent), au-delà de leur « espace vécu ».
L'espace familier que chacun se construit autour de son domicile (le territoire du quotidien) est ainsi un territoire bien réel, régulièrement parcouru du fait de multiples déplacements, tandis que le sentiment d'appartenance à un espace plus vaste, mondial, se vit, lui, au travers de réseaux virtuels et de la présence jusqu'au niveau local des symboles de l'échelle globale (commerces et produits des grandes firmes transnationales par exemple).
• Les modifications de la structure économique et l'amélioration des moyens et réseaux de transport ont en effet entraîné une forte augmentation de la mobilité des Européens. La périurbanisation, et l'étalement croissant des villes accentuent la mobilité géographique de populations essentiellement citadines : les individus sont souvent amenés à migrer à des centaines de kilomètres de leur lieu de naissance pour travailler dans une autre ville, où ils doivent faire quotidiennement des migrations pendulaires entre leur domicile et leur lieu de travail. Chaque individu a ainsi son propre territoire du quotidien, qui évolue et s'étend au cours de sa vie : le premier est celui de la maison familiale, auquel se rajoutent ensuite les lieux de formation (école, collège, lycée, université, etc), puis ceux de travail, de loisirs, etc.
Exercice n°1
Une imbrication des échelles géographiques qui modifie les besoins
• Si l'on rajoute à ces échelles locales et régionales, la pratique quotidienne de la mondialisation au travers des réseaux numériques, des éventuelles communautés d'origine étrangères, ainsi