Arbres et cultures
30 à 150 arbres par hectare, dans des parcelles cultivées ou pâturées, permet d’instaurer des relations de complémentarité au bénéfice de la production et des paysages. Connus et pratiqués depuis des siècles, notamment sous forme de prés-vergers, les systèmes agroforestiers ont fortement régressé en France depuis les années 50, période des grands remembrements et de la modernisation du matériel agricole. Pourtant, l’association des arbres et des cultures redevient un des enjeux forts pour aller vers une agriculture plus durable.
Aujourd’hui, de nouvelles formes d’agroforesteries voient le jour, répondant aux contraintes du machinisme et des systèmes agricoles actuels. Depuis plusieurs années, les nombreux essais menés sur des parcelles expérimentales permettent de mieux comprendre les effets et les bénéfices de cette association et confirment l’intérêt de l’arbre dans les systèmes agricoles.
Plus d'ombre pour les animaux et des prairies qui sèchent moins vite grâce à l'agroforesterie Une pratique favorable à l’agriculture et à l’environnement
Qu’ils soient économiques, agronomiques ou environnementaux, les avantages de l’agroforesterie sont multiples. Un tel projet permet tout d’abord d’améliorer les revenus, en réalisant 2 productions sur une même parcelle. Avec des rendements de cultures stables, voire améliorés, c’est aussi la rentabilité globale de la parcelle qui est augmentée. Au niveau agronomique, la présence des arbres permet d’améliorer la fertilisation naturelle des sols par la décomposition des feuilles et offre la possibilité de réduire l’apport d’intrants. Leur système racinaire participe à la préservation des sols contre l’érosion et assure aussi une