Architecture et minimalisme
(Less is more)
Jules Guerin
L6H1 – H.Bontempo ENSAG – Mai 2012.
Sommaire
Introduction ……………………………………………………………………………………………………………………………. 4
Histoire …………………………………………………………………………………………………………………………………… 5
Minimalisme ……………………………………………………………………………………………………………………………. 7
Liens avec le Mouvement Moderne .…………………………………………………………………………………….. 10
Minimalisme architectural comme esthétique ? ………………………………………………………………… 12
Minimalisme architectural comme éthique ? ……………………………………………………………………… 14
Conclusion ………………………………………………………………………………………………….…………………………. 16
Références bibliographiques ……………………………………………………………………………………….………. 17
Introduction
En 1965 le philosophe et critique d’art R. Wollheim emploie pour la première fois le terme de « minimal art » dans une revue Arts, pour qualifier le travail de M. Duchamp. Ce terme sera réemployé par la suite pour désigner l’activité dans les années 60 des artistes comme Carl Andre, Dan Flavin, Donald Judd, Sol Lewitt, Frank Stella, Robert Morris ou Dan Graham. La même année, F. Stella provoque un scandale à l’exposition du musée d’Art Moderne de New York en exposant ses « Black paintings », une série d’interventions très réduites. Le mouvement se pose en réaction contre la prééminence du « Abstract expressionism » dont un des représentants, Jackson Pollock, mettait l’accent sur la spontanéité et l’intuition du gestuel.
En architecture, le plus célèbre de tous les « éloges du moins » (Less is More) a été fait par un architecte, et pas des moindres, au milieu du XXe siècle. Cet architecte : Mies Van Der Rohe, symbolisait à cette époque l’attrait des bâtisseurs pour le minimalisme. Depuis des siècles, la manie de bâtir oscille entre deux pôles, le purisme et la surcharge. Avec des stades intermédiaires, comme le classicisme français, et des phases paroxystiques. On remarquera, en architecture, que l’approche vers une phase de surcharge fut progressive, alors que