Argumentation - pertinence de la destruction créatrice
Après avoir montré que la pertinence d'un ouragan de l'innovation par la dynamique de l'entrepreneur que l'on mettra en perspective avec sa nouvelle visée court-termiste existe, nous montrerons que l'ouragan de destruction créatrice répond à un déversement sectoriel qui n'a plus lieu d'être avec le secteur tertiaire, enfin nous témoignerons du fait que malgré l'innovation, des pratiques telles l'arrivée de nouveaux consommateurs et modèles de croissance renvoient l'innovation à une place moindre dans le processus économique.
Soskice avançait en 1989 qu'une faible régulation de l'État – préférée par Schumpeter – produirait des effets moindres sur l'innovation. En effet, la demande de rentabilité se voudra rapide, les investissements se focaliseront donc sur des entreprises à fort potentiel de profit à court terme au détriment d'entreprises à potentiel innovant fort, mais à long terme.
Dans un autre temps, ce sont les États plus interventionnistes qui favorisaient l'innovation. Le marché boursier étant moins développé, c'est par des petits groupes d'actionnaires que les entreprises sont détenues. Ainsi, ils ont un engagement à long terme au sein de ces sociétés et favorisent l'innovation par ce biais. Devant un avenir serein, l'activité productive est envisagée au mieux et donne ainsi les meilleurs résultats.
On peut rétorquer que ce sont les États-Unis dont l'économie libérale donne les plus nombreuses innovations. De plus, elle a un fort potentiel attractif en terme de scientifiques qui sont pourvoyeurs de découvertes tandis que la France rechigne à investir en de telles mesures sur le créneau recherche et développement (R&D).
Ainsi, la