Aristote, Métaphysique
La réelle fin et utilité de la philosophie sont abordées par Aristote dans ce texte issu de Métaphysique. Il démontre les différentes strates menant à cette matière, à cette discipline afin d'arriver à un questionnement : la philosophie était-elle vraiment utile ? Il propose une explication en trois parties distinctes, dépistant trois aspects différents liant à la philosophie. En effet, de "Ce fut l'étonnement qui poussa" (l.1) à "car le mythe est composé de merveilleux" (l.8) Aristote nous donne l'origine de la matière philosophique et ce qui la poussa à exister; de "Ainsi donc, si ce fut pour échapper à l'ignorance" (l.8) à "aucun intérêt étranger" (l.14) le philosophe se concentre alors sur le savoir et sa recherche comme moteur de cette discipline; enfin, de "Mais, de même que nous appelons homme libre" (l.15) à "car seule elle est sa propre fin" (l.17) Aristote se penche sur l'idée de liberté régnant dans cette science, détenant comme seul but d'être son propre but et de devenir "sa propre fin". A travers ce texte, Aristote démontre que philosopher et la philosophie ne sont en aucun cas obligatoire, et réellement utile quant à nos besoins vitaux. La philosophie n'a pas de finalité utilitaire, même si elle peut se rendre très intéressante et efficace lorsqu'un individu voudrait se pencher sur quelque chose qui l'étonna. Cette discipline permet d'accéder à un degré de sagesse supérieure certes, mais comme Aristote le démontre dans ce texte, les matières s'appliquant aux nécessités étaient déjà connues lors de la création de cette nouvelle discipline. La philosophie ne s'appuie donc pas sur une notion de nécessitée, mais sur une notion de liberté, lui permettant d'être acceptée et recherchée si l'individu en démontre le besoin.
Dans la première partie de son texte issue de Métaphysique, Aristote démontre d'où arrivent la philosophie et l'idée de philosopher. D'après lui, "Ce fut l'étonnement qui