Art et société

1545 mots 7 pages
Art et société

Le système à Rome est mort lors de la guerre du Pratos en 1648, ce qui entraine l’appauvrissement des peintres et la chute de grandes familles telles que les Barberini. Ainsi la grande époque du mécénat s’éteint. Les peintres ne peuvent plus compter sur les mécènes et doivent donc se tourner vers les marchands.
Vers 1670 on compte près d’une centaine de marchands à Rome. Ceux-ci sont de grands marchands d’art, ils sont multi-actifs, pratiquent diverses activités, ex : barbier, boucher, etc.…. Autrement dit, ce sont des artisans, ils sont donc moins élevés socialement parlant que les mécènes. Ces marchands se concentrent sur les valeurs « sûres », ont une faible culture artistique, ainsi la seconde partie du XVIIème est culturellement pauvre.
Les peintres ont tenté autre chose et ont montés des académies (ex : les beaux-arts, Santa Lucia, l’académie Française, etc..). En 1563, la première académie est fondée par Vasari (La vie des peintres célèbres). L’académie royale parisienne est parrainée par Louis XIV et fondée en 1648. Les peintres sont les dominants au sein du tiers état et ont donc une position charnière, c’est un métier de l’artisanat dédié au clergé et aux nobles. (Cf. la naissance de la cour du roi).
Une nouvelle demande de peinture émane alors de la cour, les peintres les plus côtés travaillent pour les meilleurs à la cour, ils veulent sortir des corporations et ayant l’oreille des puissants, ils se font accorder des « brevets » qui leurs permettent d’échapper au monopole des corporations.
Ex : droit à la vente directe, droit d’inviter une personnalité chez soi.
Il va donc y avoir un affrontement et un peintre va obtenir des lettres patentes autorisant la création des beaux-arts en 1648, c’est une institution royale organisée comme une administration. Ce mouvement amène les peintres vers une approche littéraire, c’est-à-dire sortir des arts mécaniques et montrer son intellect. Il faut sortir de la vision technique de la peinture.

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