Article de journal le clan des otorie
C’est dans ce roman où amour, guerre, clan, meurtre et sang se mêlent pour former une œuvre épique, similaire aux plus grands péplums, que nous découvrons les talents de Lian HEARN. Lecteurs, à vos armes.
Le clan des Otori,I de Lian Hearn, Folio
L e roman dont je vais vous parler est : Le clan des Otori. « C’est au XVI° siècle, dans un Japon Médiéval mythique que le jeune Takeo grandit au sein d’une communauté paisible qui condamne la violence mais elle est massacrée par les hommes d’Iida, chef du clan des Tohan. Takeo sauvé par sire Shigeru, du clan des Otori, se retrouve plongé au cœur de luttes sanglantes entre clans. » Pauvre Takeo… Qui, comme la plupart d’entre nous, n’est qu’une simple personne. Mais il se trouve que se cachent en lui des dons précieux et rares. C’est donc au fil de ce roman qu’il va se découvrir.
K
aede est LA fille du roman, dont nous suivons l’histoire parallèment à celle de Takeo. « Y-a-t-il quelqu’un au monde qui puisse veiller sur moi ? » Oui Kaede ! Ne t’en fais pas ! Takeo est là. Malgré les surprises désagréables que Kaede subit, elle va avoir un moment de bonheur écourté. Kaede et Takeo sont un peu les Roméo et Juliette japonais. En ce sens, Lian Hearn ne se met pas à l’abri du cliché et de la comparaison inappropriée. Cette nouvelle approche du thème de l’amour impossible plaira à certains, mais pas à tous.
M ais : « Une simple histoire d’amour ». Voilà ce que n’est pas ce livre. Bien sur, tout roman épique a son histoire d’amour : Aragorn et Arwen, Tristan et Yseult, Edward et Bella. Cette histoire d’amour peut sembler un peu fleur bleue, car nous savons déjà comment vont finir les deux personnages à la fin du livre (généralement). Mais le clan des Otori est un roman où la violence se dispute aux sentiments, où les tintements des épées avoisinent les chants des oiseaux, où la description est en arrière et l’amour, la guerre et le silence se mettent en avant. Un roman où nous sentons «