article sur la discrimination
France, samedi 14 février 2015, p. 36
Chômage'
Embauche: 43% des victimes de discrimination arrêtent de chercher du travail
Latribune.fr (avec AFP)
Plus de 1 candidat sur 3 (32%) se déclare victime de discrimination à l'embauche, selon le 8e baromètre Défenseur des droits-OIT réalisé par l'Ifop. Fait remarquable, les demandeurs d'emploi d'origine étrangère non européenne se disent tout autant discriminés que l'échantillon global. Par ailleurs, l'enquête révèle que les facteurs perçus comme les plus discriminants sont le fait d'avoir plus de 55 ans (88%), d'être enceinte (85%), le style (81%) ou l'obésité (75%).
Un tiers des demandeurs d'emploi (34%) affirme avoir été victime de discriminations à l'embauche, selon la 8e édition du baromètre Ifop (lien:http://www.defenseurdesdroits.fr/sinformer-sur-le-defenseur-des-droits/linstitution/actualites/1302-enquete-sur-les-discriminations) publié vendredi 13 février et réalisé entre octobre et novembre 2014 (*) pour le Défenseur des droits et l'Organisation internationale du travail (OIT).
Le baromètre fait un focus sur les demandeurs d'emploi d'origine étrangère non européenne. Fait remarquable, ils se disent autant discriminés que l'échantillon global (32%). Mais ceux d'entre eux qui n'ont pas été victimes de discrimination sont deux fois plus nombreux (14% contre 7%) à être certains qu'ils seront un jour discriminés.
Les chômeurs d'origine étrangère particulièrement discriminés
Les chômeurs d'origine étrangère sont aussi plus enclins que l'échantillon global à dire avoir subi une inégalité de traitement lors d'un entretien d'embauche (74%, +10 points par rapport aux autres demandeurs d'emploi), après réception ou examen de leur CV (54%, +26 points) ou encore pour accéder à une formation (42%, + 21 points).
Les deux tiers des victimes d'origine étrangère (64%) déclarent aussi que la discrimination était fondée sur leur origine, soit trois fois plus qu'au sein de l'échantillon global (20%),